Dans un contexte de reconnaissance croissante de l’échec des approches prohibitionnistes en matière de politique antidrogue, le cadre législatif ghanéen sur les stupéfiants a été radicalement réformé en 2020, introduisant des alternatives législatives à l’incarcération pour possession de drogue pour usage personnel. Cette réforme marque le début d’un processus visant à s’éloigner des échecs du passé et à s’orienter vers une approche davantage fondée sur des preuves, sur les droits de l’homme et sur la santé publique. La nouvelle législation ghanéenne doit faire l’objet d’un examen plus approfondi afin de s’aligner sur les meilleures pratiques émergentes.
À propos des auteurs
Lyes Tagziria est analyste principal de la Global Initiative Against Transnational Organized Crime (Initiative mondiale contre la criminalité organisée transnationale, GI-TOC). Il a mené des recherches sur un large éventail d’économies illicites à l’échelle mondiale, est l’éditeur du Bulletin trimestriel des risques de l’Observatoire des économies illicites en Afrique de l’Ouest et était auparavant membre senior de l’équipe de l’indice de la criminalité organisée du GI-TOC.
Maria-Goretti Ane est consultante pour l’Afrique auprès de l’International Drug Policy Consortium. Elle représente l’IDPC lors d’événements régionaux et est l’interlocutrice pour tout ce qui concerne le travail de mise en réseau et de sensibilisation de l’IDPC en Afrique de l’Ouest. Maria-Goretti Ane est avocate et s’intéresse plus particulièrement aux droits de l’homme et aux réformes des politiques en matière de drogue.
Lucia Bird Ruiz Benitez de Lugo est directrice de l’Observatoire des économies illicites en Afrique de l’Ouest à la GI-TOC. Le travail de Lucia est axé sur l’intersection des économies illicites, des conflits et de l’instabilité. Elle a précédemment travaillé en tant que conseillère juridique et politique auprès du gouvernement du Punjab, au Pakistan, et du ministère des finances, au Ghana.
Image : Merten Snijders/Getty Images