L’infiltration des communautés dans le nord du Bénin par des organisations extrémistes violentes (OEV) s’étant intensifiée depuis 2021, le nombre d’enlèvements a augmenté. Cette étude identifie quatre principaux types d’enlèvement commis par les OEV, tous étroitement liés aux dynamiques du conflit et à l’expansion des OEV : le recrutement forcé, la collecte de renseignements, la punition et l’intimidation. L’enlèvement est utilisé comme un outil stratégique pour infiltrer de nouveaux territoires.
À propos des auteurs
Flore Berger est analyste principale pour le Sahel au sein de l’Observatoire des économies illicites en Afrique de l’Ouest de l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC). Elle se concentre sur l’implication des groupes armés dans les économies illicites et sur les liens entre la criminalité organisée et l’instabilité.
Lyes Tagziria est analyste principal à la GI-TOC. Il a mené des recherches sur un large éventail
d’économies illicites dans le monde, se concentrant actuellement sur l’Afrique de l’Ouest, et était auparavant un membre principal de l’équipe de l’Indice du crime organisé de la GI-TOC.
Aziz Mossi est chercheur au Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le
développement local, basé au Bénin.
Image : Westend61/Alamy Stock Photo