La mobilité a toujours été un facteur clé de la résilience sur une grande partie du continent africain, et les migrants s’appuient depuis longtemps sur des passeurs pour faciliter leur voyage. Cependant, la transformation du trafic illicite de migrants en une industrie moderne mondialisée pesant plusieurs millions est beaucoup plus récente, tout comme la perception des passeurs en tant que figures criminelles extrêmement organisées.
À propos de l’auteur
Lucia Bird est analyste senior au sein de la Global Initiative Against Transnational Organized Crime, et exerce également comme avocate. Par le passé, elle a travaillé comme conseillère juridique et stratégique auprès du ministère de la Planification et du Développement du gouvernement du Pendjab, au Pakistan, et du ministère des Finances du Ghana, en particulier sur les questions liées à la gouvernance, aux réformes institutionnelles, au renforcement des processus politiques, ainsi qu’aux pratiques législatives et d’adjudication des contrats.
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