Ce document examine trois grandes voies par lesquelles la criminalité organisée s’immisce dans les élections (le financement électoral, le déploiement de la violence et les campagnes de désinformation), ainsi que leur impact sur l’intégrité électorale et, par conséquent, sur la démocratie. L’étude montre que, pour préserver l’intégrité des élections en Afrique, il est impératif de s’attaquer directement à la relation entre acteurs criminels, États et acteurs intégrés aux États, où chacun trouve son intérêt. À défaut, cette dynamique perpétuera le recul démocratique et la montée de la criminalité, fragilisant encore les institutions démocratiques.
À propos de l’auteur
Rumbi Matamba est analyste au sein de l’Initiative mondiale contre la criminalité organisée transnationale (GI-TOC). Elle travaille sur les assassinats en Afrique du Sud dans le cadre de l’Observatoire des économies illicites en Afrique de l’Est et australe, et mène des recherches sur la criminalité organisée en Afrique dans le cadre du programme ENACT.
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